Nicolas Guillot

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De l’idée à une entreprise avec Flutter

Nicolas Guillot

Quitter la stabilité pour l'impact

Si on a un sujet qui nous anime, c'est là où on est meilleurs et où on va jusqu'au bout.
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Le D.E.V. de la semaine est Nicolas Guillot, freelance mobile et formateur Flutter à Nantes. Il partage son parcours atypique, de l’électronique à la création d’une application mondiale pour le suivi des tortues marines, née après une expérience d’écovolontariat déterminante. Nicolas revient sur le choix du framework Flutter et son approche pragmatique du cross-platform, loin des guerres de chapelle techniques. Il raconte comment une envie d’impact concret a guidé son changement de vie et donne ses astuces pour transformer une simple idée en un vrai projet, adopté aujourd’hui à l’international. Un épisode riche entre aventure, technique et valeurs flamboyantes.

Chapitrages

00:00:55 : Au début de l'aventure

00:01:00 : Émergence de l'idée

00:02:08 : De l'idée à l'application

00:06:35 : Choix technologique

00:07:57 : L'apprentissage du mobile

00:08:45 : L'impact du Covid

00:12:25 : Collaboration internationale

00:14:18 : Risques et décisions

00:16:50 : Changement de carrière

00:22:45 : Techniques et technologies

00:26:19 : Choix de Flutter

00:28:36 : Évolution de Flutter

00:36:45 : Performance des applications

00:39:08 : Expériences d'erreur

00:43:36 : Les défis de l'open source

00:46:36 : Comparaison des technologies

00:50:11 : Conclusion et recommandations

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Bruno:
Créer une application, c'est souvent comme partir sur un coup de tête, faire le tour du monde à vélo. Au début, tu ne sais pas encore très bien quelle route tu vas prendre, ni même si le vélo va tenir la distance. On espère voir des troupeaux entiers d'utilisateurs nous suivre sans forcément anticiper toutes les araignées dans les chaussures, les crocodiles qui guettent dans le fleuve ou encore les pneus qui crèvent et les chaînes qui vont dérailler. Mais alors, comment partons d'une simple idée étudiante à un projet qui soit actuellement utilisé ? Comment choisir la bonne techno ? Et surtout, trois ans plus tard, est-ce qu'on prendrait encore la même route ? Pour répondre à toutes ces questions d'écosystème de vélo, je ne reçois pas Lance Armstrong, mais il s'y connaît en vélo. Nicolas, bonjour.

Nicolas:
Bonjour.

Bruno:
Alors Nicolas, est-ce que tu pourrais te présenter pour les quelques personnes qui ne te connaîtraient peut-être pas ?

Nicolas:
Oui, ça marche. Du coup, je m'appelle Nicolas et je suis développeur mobile depuis, on va dire, 2017. Et avant, j'ai fait énormément, enfin, beaucoup de développement plutôt électronique et informatique. On va dire 80% d'électronique et 20% d'informatique. Et ouais, je suis développeur mobile et principalement avec Flutter, mais je ne suis pas fermé à d'autres technologies, ça dépend de ce qu'il y a à faire, mais plutôt sur Flutter actuellement. Et j'habite à Nantes.

Bruno:
OK. Donc, l'idée, effectivement, c'est que tu viens de nous parler de cette histoire. Donc t'as créé une application from scratch alors que t'as décidé de faire en Flutter donc on creusera aussi un peu le cas de Flutter parce que c'est toujours aussi un peu le spectre pardon le prisme pardon de ce podcast, mais donc t'es parti d'une idée et puis donc t'as créé ce projet donc t'as déjà un projet qui est utilisé de manière mondiale par différents acteurs dans ce domaine là donc pour commencer déjà est-ce que tu peux nous raconter un peu l'émergence de l'idée et comment t'en es arrivé à te dire bah on va en faire une app mobile l'émergence.

Nicolas:
C'est pas mal parce que avec le.

Bruno:
Thème ça va bien.

Nicolas:
Du coup, moi, j'ai créé un projet qui s'appelle Whispot Turtles qui est là pour faire le suivi des tortues marines dans le monde entier. L'idée, elle m'est venue après une mission de déco-volontariat en Polynésie française, où je suis parti en 2010 avec une association qui s'appelle Planet Urgence qui est à Paris, qui envoie des volontaires sur leur temps de travail, pour aider des ONG qui sont un petit peu partout dans le monde. Il y avait une ONG qui s'appelle Temana Otemohana qui est à Tahiti, qui s'occupe des tortues. Et je suis allé là-bas et au retour de cette expérience-là qui était d'aller suivre des tortues, alors pas d'ordinateur, pas d'ordinateur, pas de téléphone, rien du tout, des canoës, de l'eau, de la galère, etc., des papiers, des crayons pour noter toutes ces informations. Mais il fallait faire le suivi de nuit et de jour de ces fameuses tortues marines. Donc voilà pendant 15 jours au retour de cette mission là moi en tant que dev à la base même si je faisais beaucoup d'électronique mais en tant que dev je m'étais demandé qu'est-ce que je pourrais faire pour les aider, j'avais trop envie de les aider mais pas trop de compétences en com.

Bruno:
Marketing, rien mais donc quand t'es parti t'as pas été envoyé là-bas parce que t'étais dev et que tu pouvais apporter cette compétence t'allais juste aller aider sur un projet ouais c'est ça.

Nicolas:
En fait l'ONG à l'époque permettait de partir pour soit ses compétences, enfin ses compétences plutôt techniques, donc moi j'aurais pu partir pour aller faire des sites internet, plutôt mais c'est pas trop mon truc, ou alors aider plutôt dans l'informatique. Mais c'était aider des humains, ou alors un côté, biodiversité, où là il n'y avait pas besoin de compétences techniques, enfin en tout cas pas trop pas sur le papier mais par contre ils avaient juste besoin de mes bras mes jambes et d'être là physiquement et donc je suis parti pendant 15 jours où il y avait besoin de faire 6h du soir, 6h du matin, le suivi sur les plages la nuit pour voir des tortues qui montaient pour récupérer des informations, prendre des photos de l'ADN, etc. Et le jour de 6h du matin, on va dire 7h avec un petit déj, jusqu'à 18h le soir, il y avait le suivi de toutes les traces sur l'atoll. Donc c'était pas du tout technique, même si à un moment il fallait passer du papier à un tableau Excel par exemple, mais on restait sur un vieux tableau Excel sur un ordinateur assez vieux et on On imagine tout ce qui va avec sur un atoll en plein milieu du Pacifique, donc pas forcément assez de batterie, de la batterie pour une heure et demie, etc. Et ouais, effectivement, quand je suis rentré, je me suis demandé qu'est-ce que moi je pouvais faire pour les aider. J'avais trop envie de les aider, ça a changé ma vie d'être allé là-bas, mon regard sur les choses, l'envie d'aider encore plus de l'association. Et je m'étais dit qu'est-ce que je peux faire ? Je me suis toujours dit, je pourrais peut-être essayer de faire un projet, quelque chose. Mais voilà, la vie passait, la vie est passée. J'ai continué à bosser dans ma première boîte avec laquelle j'étais parti là-bas. Et à côté de ça, en parallèle, j'ai fait plusieurs missions d'éco-volontariat. Et une des dernières missions, c'était en Équateur. Et en fait, j'étais avec quelqu'un, Thierry, qui m'a ouvert les yeux sur le fait que la forêt amazonienne avait besoin d'être protégée. Mais là, je l'ai vue en vrai se faire détruire. Et forcément, quand je suis rentré, je me suis dit, non, je ne peux plus travailler là où je travaillais. Parce que du coup, je vais le dire, mais je suis transparent. Je travaillais dans la recherche pétrolière et de gaz naturel. Alors qu'au quotidien, un petit peu plus qu'au quotidien, j'allais aider des associations de protection de biodiversité. Et avant que ça devienne la mode, entre guillemets, en 2016-2017, quand je suis allé en Amazonie, je suis revenu et je me suis dit, non, là, il faut peut-être s'aligner un peu. Je ne peux plus continuer à travailler là-dedans. Et en tout cas, je n'ai plus envie. Et c'est là où je suis parti. D'abord, faire un diplôme, parce qu'en fait, ça faisait 13 ans que je travaillais dans la même chose dans le développement, mais que je n'avais pas de diplôme en dev parce que j'avais tout fait dans l'électronique. Donc, je suis allé passer un diplôme juste pour signer en bas au bout de six mois, parce que j'avais déjà toutes les connaissances de base. Et puis c'est là où j'ai rencontré un prof d'Android natif Et qui m'a dit, bah Nicolas si tu veux, si ça t'intéresse Parce que pour moi c'était inaccessible de faire des applis mobiles Parce que encore une fois je ne connaissais rien Pour moi c'était flou et je me disais c'est pas possible de faire des applis C'est trop dur pour moi Il m'a dit, bah vas-y on a une semaine de projet, tu trouves une idée Et tu verras, grâce à l'idée tu vas avancer et tu vas aller encore plus vite Et c'est là qu'est né. Alors à l'époque, ça s'appelait Spot a Turtle. Et pendant une semaine, j'ai fait une appli où je me suis dit, je vais faire une appli pour faire le suivi des tortues. Et puis tout ce que je notais sur un papier, en papier et crayon, etc., que je notais sur des Excel, on peut utiliser un téléphone. On peut prendre les photos directes. Les photos ne sont pas perdues, parce que c'était des cartes SIM, etc. Les données papier, après deux heures et demie de canoë et kayak, elles finissaient avec de l'eau dessus. Tout disparaissait, on perdait tout. Avec le téléphone, elles ne sont plus perdues. Et donc j'ai créé, voilà.

Bruno:
Tu peux encore perdre le téléphone, mais ça, c'est un autre problème.

Nicolas:
Tu peux perdre le téléphone. Après ça, il faut faire quand même attention au téléphone. Mais il y a quand même moins de risques. Et puis, tout le monde en a un. Et donc, c'est dans les mains de tout le monde d'avoir ce suivi. Et en tout cas, à la base, c'était pour bosser, en fait, des nouvelles technos que je ne connaissais pas. Et donc, de façon simple, j'ai commencé à faire quelques écrans grands classiques avec des listes, le détail d'un élément dans une liste, etc. Et puis, à découvrir le mobile, je me suis dit en fait c'est trop bien le mobile j'ai envie de faire du mobile et j'ai quitté ma boîte en disant bon bah j'arrête là et tout le monde m'a dit mais pourquoi tu t'en vas ça fait tellement longtemps que t'es là enfin t'es bien et je dis bah oui mais en fait j'ai envie de faire autre chose et j'ai envie maintenant d'aller vers du mobile et ce sera plus facile dans d'autres entreprises de trouver et puis de changer de sujet et surtout de ne plus travailler pour certaines entreprises. Et je suis parti dans une petite boîte à Nantes, où je suis resté peut-être 8 mois, où en gros j'ai appris beaucoup. On a fait l'application de Sushi Shop, Android iOS, on travaillait avec des studios qui étaient à Paris, etc. Donc j'ai appris beaucoup en peu de temps, très condensé. Après je suis parti dans une SN pour tester le SN, ce que je ne connaissais pas et je ne voulais pas avoir d'a priori. Je suis resté pareil 6-8 mois puisque j'avais envie de faire encore plus que ce qu'on me proposait, et je suis retourné un petit peu rapidement quelques jours après ma dème je suis parti vers mon ancien amour qui était l'industrie plus les applis mobiles et je suis allé dans une boîte qui faisait de la logistique donc je faisais plus des applications mobiles natives Android pour de la logistique intérieur-extérieur des entrepôts et je vais arriver enfin à notre sujet, en fait en 2000 comme tout le monde il y a eu le Covid. 2019-2020 et ça m'a montré que j'étais capable de travailler de chez moi et ce que je ne pensais pas, pouvoir faire et je me suis dit vas-y je vais me lancer avec l'aide d'un collègue qui m'a dit mais Nicolas tu peux partir tu sais tout faire toi-même autant essayer de tenter, justement de faire tes applications par toi-même et tes sujets, choisir tes sujets etc donc je suis parti et c'est à ce moment là où je me suis dit je vais prendre 6 mois, donc j'ai créé mon entreprise je suis devenu freelance pour faire des applications mobiles et j'ai pris 6 mois en me disant, le petit sujet que je baladais sur mon canapé pour faire de l'Android natif faire du Swift, faire le bac je l'ai fait en Symfony, je l'ai fait en un peu de tout, en ASP Netcore, vraiment juste par rapport aux nouvelles technos pour les apprendre pour voir ce que ça donnait, est-ce que j'en ferais pas quelque chose et que j'appellerais l'assaut en leur disant « ça y est, j'ai fait un projet, est-ce que ça vous intéresse de faire quelque chose avec moi ? » Et c'est ce que j'ai fait pendant quelques mois. Et en fait, très rapidement... J'ai un copain qui m'envoie un message en me disant « Tiens, il y a une Australienne qui cherche à lever des fonds pour faire une application de suivi des tortues. » Et là, j'ai dit « C'est fou, on est deux dans le monde. » Je la contacte, je lui envoie un petit message. Et pour elle, maintenant que je la connais, c'était un message qui lui paraissait très bizarre. Un Français avec un Anglais dégueulasse qui lui dit « J'ai une application de tortue, on peut faire quelque chose ensemble, etc. » Ça lui paraissait très très étrange. Et elle, naturellement, me dit, si t'es vraiment quelqu'un qui fait ce que t'es en train de dire, prouve-le-moi. Et moi, direct, j'ai dit, ok, laisse-moi un mois ou deux, le temps que je fasse l'application. J'avais entendu un défaite, j'avais assisté à un code lab, où ça m'avait permis de faire justement toute ma veille technologique. Technologique, technologique. Et j'avais assisté à un code lab sur Flutter. Et je m'étais dit, dans un petit coin de ma tête, le jour où j'ai envie de rapidement balancer ça en prod une appli mobile je ferai ça en Flutter, et voilà du coup je me dis par rapport aussi aux gens que j'avais pu rencontrer donc c'est une histoire d'un peu d'humain de communauté, de réseau, je me dis bon vas-y Flutter, hop je me mets à faire en Flutter un mois après je sors la première version sur les stores. Vraiment basique donc une appli qui permet de faire le suivi d'observation de tortues avec un formulaire assez simple, des photos, des informations sur la tortue ce qu'elle fait etc et je montre à du coup Kathleen, qui est australienne et qui me dit c'est une vraie appli que tu as fait elle est trop belle et tout, je dis trop bien si ça te plaît essayons de faire quelque chose ensemble et c'est comme ça qu'à distance on s'est associé, Et on s'est associés donc à distance. Et je ne sais pas si je dis tout de suite, mais le gros plus, c'est que quelques mois après, en étant un peu dans la communauté, enfin beaucoup dans la communauté Flutter, j'ai été contacté par Google pour d'abord être dans un article de blog sur Android for Developer et puis Google for Developer ou Android Blog et Google for Developer. Et quand on m'a dit ça j'y ai pas trop, enfin j'y avais cru parce que c'était des vrais gens de chez Google qui me proposaient ça mais j'ai surtout halluciné, je me suis dit en tant que dev je vais apparaître sur le truc de Google, donc j'étais fou, et voilà donc quelques semaines après on me valide notre passage et là ils se rendent compte qu'en fait on ne s'est jamais rencontrés, on ne se connait qu'avec Kathleen, que par visio et on dit bah oui on a tout fait à distance depuis un an, un an et demi qu'on travaille ensemble ce qui nous demandait des photos tous les deux et on dit mais on en a pas, on en a chacun de notre côté mais on en a pas, donc ça se termine comme ça et puis ils me disent bon bah vous serez dans la prochaine campagne pour l'année prochaine, moi déjà trop bien, jamais de la vie j'aurais imaginé faire ça et. On va dire trois semaines après j'ai un contact quelqu'un qui m'appelle, qui est directeur marketing à Google et qui me dit bon on fait ce genre de film là et il m'envoie un lien de la playlist de Youtube, de Google et c'est une campagne qui s'appelle We Airplay et ce sont des films qui racontent les belles histoires, sans parler technique mais des belles histoires qu'il y a derrière les applications du store donc c'est pour voir le store on est d'accord, mais en vrai si on nous contacte, c'est donnant-donnant moi je suis trop content de faire quelque chose avec eux donc il me dit que tout ça c'est provisoire enfin que c'est pas sûr il faut passer tout un tas d'étapes, Je passe tout un tas d'étapes et il finit par me contacter au mois de septembre en me disant, en fait, on t'annonce un truc trop cool. Tu pars en Australie. On fait le film en Australie et pas en Polynésie française, parce qu'à la base, il voulait aller là-bas. On fait le film en Australie et on t'invite là-bas pour rencontrer Kathleen pour la première fois et on va faire une histoire autour de tout le projet et de la belle histoire entre l'Australie, la France, etc.

Bruno:
Canon. et.

Nicolas:
Voilà comment ça a mis un énorme coup de projecteur sur le projet.

Bruno:
Avant de revenir sur les détails un peu techniques parce que tu as évoqué des choses que je trouve intéressantes et sur lesquelles j'aimerais revenir avant ça j'aimerais parler un peu de cette, alors j'ai pas envie de parler de vocation parce que je trouve ça c'est un mot qui est parfois un peu mal utilisé ou un peu galvaudé, mais j'aime bien cette idée de se dire que t'as des compétences à disposition qui peuvent avoir un impact réel sur le monde et t'as une prise de conscience de ce que je suis en train de faire, n'est pas aligné avec ce que j'aimerais être t'as quand même fait un espèce de saut dans le vide un peu en disant on quitte une situation stable pour ça, ça a été quoi comment t'as fait en fait pour prendre sa décision, pour prendre ce risque là et te dire ok il faut que je mette mes compétences au service de quelque chose avec lequel je suis plus aligné.

Nicolas:
En vrai, c'est ma personnalité. Je n'ai jamais réfléchi. Je pense que c'est toutes les étapes de ma vie, c'est ça. Mais je n'ai jamais réfléchi, même en couple. C'est perso, mais si on parle de couple, on n'a jamais réfléchi. Je pense qu'on est... Je suis comme ça, on est comme ça, je suis comme ça. Et ça, je n'y ai pas réfléchi. En fait, je suis rentré, j'ai été tellement marqué parce que j'ai vu la personne pleurer parce que les arbres avaient été coupés. Et moi, le matin au petit-déj, quand on me demandait mon boulot, j'étais là, on se travaille dans l'informatique. Mais je n'assumais pas et puis ça faisait plusieurs années que j'avais rencontré des gens qui sont beaucoup dans la solidarité internationale et qui me disaient tu sais Nicolas moi je disais je suis trop content après mon BTS je suis quasiment pas l'un des seuls mais on est quelques-uns à avoir un vrai job dans l'électronique pur de faire du télélectronique etc donc trop content et puis je regrette rien j'ai appris énormément tout ça mais en vrai je me suis dit, non vas-y j'ai envie de changer, et puis je sais pas, il y a eu le déclic comme ça, juste, je suis revenu, je me suis dit, bah, au lieu d'attendre depuis des années, je suis parti, et c'est vrai que c'est un énorme saut dans le vide, parce que je savais pas du tout ce que j'allais faire après, même le coup du mobile, en vrai, je savais pas, je savais juste que je voulais plus travailler pour ce... Et puis même pourquoi j'ai eu... J'ai même pas réfléchi, je me suis dit, bah non, j'ai plus envie de travailler pour eux, je trouverais bien quelque chose d'autre, et puis, bah, il y a eu ces rencontres qui ont fait que je me suis plus lancé vers la partie mobile. Mais en vrai, il n'y a pas eu six mois où je me suis dit, qu'est-ce que je veux faire de ma vie ? Je ne sais pas, non, je n'ai plus envie de faire ça. Et maintenant, je ne veux plus travailler pour ce genre de... De projet là et voilà ça se fait assez ça se fait rapidement et naturellement parce que en moi ça ne s'alignait pas avec ce que je faisais donc je n'ai même pas cherché à me dire, à savoir qu'est-ce que j'allais faire et à savoir pourquoi je partais alors en vrai je pense que j'ai surpris tout le monde, je ne sais plus trop comment ça s'était passé en 2017 mais quasiment du jour au lendemain où je suis venu en disant je m'en vais et puis je m'en vais pour justement faire un diplôme et aller faire autre chose les développer sur d'autres projets après, il y a des choses en parallèle moi je suis fan de tout ce qui est. Design etc tout le côté changer de projet toutes les 3 semaines ça me va j'aime ça, j'ai des idées j'en ai plein la tête qui me passe tout le temps sur plein de choses différentes, du coup ça ma tête mixée avec le fait d'avoir fait des missions d'éco-volontariat, dans chaque mission d'éco-volontariat, j'ai envie de leur faire une appli. Et qui n'est pas forcément une appli mobile, mais j'ai des idées pour chacune des missions où je suis allé. Je suis revenu en me disant, ah, il faudrait que je fasse ça. Et j'ai un petit carnet où j'ai noté les différentes idées que j'ai. Mais j'en ai tellement que ça m'a paru naturel et à aucun moment j'ai eu peur de partir et de me dire comment je vais faire. Je n'ai jamais regretté non plus. J'ai plus regretté le côté humain, mes collègues, le côté vraiment humain. Après, le côté technique et de bosser dans ce que je bossais, je n'ai jamais regretté. Je me suis lancé comme ça.

Bruno:
Quand tu disais que tu n'avais pas forcément réfléchi, tu parlais du fait qu'au moment où tu as posé ta dame, tu n'as pas forcément essayé de te projeter sur l'après, ou c'est que tu es arrivé dans ces métiers-là, sans forcément te poser de questions, parce qu'en fait, on te proposait un taf qui était intéressant, et du coup, tu t'étais... Quand tu dis que tu n'avais pas réfléchi, c'est de quel côté de...

Nicolas:
C'est du côté... Non, on ne m'a pas proposé de taf qui était intéressant. Je me suis... Si c'est de ce côté-là que tu veux dire.

Bruno:
Non, parce que dans le sens... Ma question, c'est est-ce que tu n'as pas réfléchi à ce que tu allais faire après et tu t'es juste lancé ? Ou c'est que quand tu étais jeune et que tu as commencé à bosser, tu es arrivé dans ce secteur-là, on t'a proposé un taf qui était intéressant, et tu ne t'es pas posé de question en-delà de ça, de pourquoi le taf, il était là ?

Nicolas:
Oui, c'est ça. Quand je suis arrivé, j'avais 20 ans, 21 ans. Je sortais tout juste de mon BTS. À l'époque, je n'aimais pas l'école, etc. Donc, trouver un taf quasiment direct, genre un mois après avoir fini mon BTS.

Bruno:
On n'a pas envie de faire la fine bouche ?

Nicolas:
Je suis allé. Déjà, les gens... J'allais tous les matins. J'avais une agence de travail temporaire. D'intérim, merci. Qui était en bas de chez moi. Donc, j'avoue, j'étais très aidé pour me lever et aller me recoucher direct après. Mais à 8h, j'étais devant tous les jours. Au bout d'un moment, la personne me dit « Ayant, t'es motivé, tu viens tous les jours et tout ? » Je dis « Bah ouais, ouais. » Et puis, si jamais vous avez quelque chose pour moi, donné quoi et une semaine ou deux après elle me dit ah bah tiens Nicolas. Dans une ville à côté de Nantes il y a de l'électronique c'est dans le pharmaceutique ça te va j'ai dit oui, pharmaceutique je suis arrivé là-bas je commence à lire les brochures c'est pas du tout des trucs de pharmacie et j'ai compris quand j'y étais que c'était une boîte qui fait de la recherche pétrolière et de gaz naturel, Et effectivement, moi, j'étais trop content. Je ne regrette rien des 12-13 ans que j'ai passé là-bas. J'ai appris énormément. C'est même mes collègues, les premiers collègues qui m'ont formé. J'étais un bébé à former dans le dev. J'ai fait 12 ans de C++, de l'électronique, etc. J'y connaissais rien. Un grand merci à eux. Et clairement, au bout d'un moment, quand on est dans la même boîte, moi, au quotidien, je ne me rendais pas compte forcément des impacts que ça avait. Et puis c'était un moment de ma vie où je ne me posais pas ces questions-là même si dès 2010, j'ai commencé à faire des missions de biodiversité en fait je ne faisais pas le parallèle de ce qui n'allait pas d'un côté et de ce que je faisais de l'autre et puis entre guillemets ce serait facile pour moi, de taper dessus et de dire que dès le début j'avais pour objectif de faire ça, ça, en vrai non je n'ai jamais réfléchi, je suis allé dans cette boîte-là parce que c'était le seul taf qu'on me proposait, et que ça me plaisait, c'était de l'électronique. J'étais content d'allumer des LED avec un ordinateur. Et l'impact, elle est venue après, quand j'ai vieilli, on va dire. Donc, mes jeunes, je n'ai jamais pensé à ça au début.

Bruno:
Le deuxième point aussi que tu as évoqué que je trouve marrant, c'est que tu racontes les différents voyages que tu as faits, qu'à chaque fois tu as imaginé une application à leur mettre à disposition. Est-ce que tu crois que ça c'est inhérent à notre... qu'on a un métier qui est tellement particulier que quand on arrive quelque part, on ne s'empêche pas de penser en fait « Ah, ben en fait, ça, moi je le ferais comme ça.

Nicolas:
» Ben, je n'ai jamais été à dire « ça, je le ferais comme ça. » Mais c'est plutôt, pour moi, c'était évident, il y a des choses où je me dis ils passent tellement de temps avec des ordis qui n'ont pas de batterie une heure de batterie pour trier, 1000 photos moi ça me donne une idée d'appli je me dis l'appli elle peut reconnaître les photos, elle peut mettre une interface autour où on dit est-ce que c'est le même animal, on clique sur oui ça remplit direct un fichier Excel, en une demi-heure c'est fait, on peut passer trois heures de plus à aller dans la jungle pour étudier les animaux alors que là c'est des fois je disais à une heure et demie mais allez on va dire que l'ordi dure pendant 4h, c'était 4h de perdu le matin et tous les 2-3 jours parce qu'il fallait aller relever les caméras trappes et je me dis bah là on peut faire une appli c'est plutôt dans ce sens là pas sur quelque chose qui existe déjà et que je viendrais en disant ah bah moi j'ai une entre guillemets une meilleure idée non moi c'est plutôt bah y'a rien y'a pas d'appli et je me dis mais le temps qu'on pourrait gagner en faisant ça on pourrait le mettre à faire autre chose quoi et je pense que ça peut les aider Et puis ça leur plaît, c'est sûr.

Bruno:
Pour revenir sur des considérations peut-être un peu plus techniques par rapport au centre du podcast, donc tu nous t'as dit que cette application cette cité d'application t'a servi pendant ta formation pour tacler à chaque fois différentes technos, donc tu l'as fait en plusieurs technos et quand t'as eu l'occasion de le faire de manière, définitive, t'as choisi de le refaire dans une autre technos plutôt que de reprendre la base.

Nicolas:
Oui parce qu'en fait c'est un side project donc en vrai quand je dis des fois que je l'ai fait dans mon canapé vraiment je le faisais le samedi quand j'avais envie, donc voilà très peu et je suis pas forcément allé au bout à chaque fois de tous les écrans etc mais oui si on parle juste de l'appli mobile je l'ai faite en Android en Java à l'époque je l'avais refaite en Kotlin après mais quand je lui ai dit je l'ai refaite elle était pas à 100% c'est-à-dire j'avais quelques écrans j'avais compris comment ça fonctionnait compris les idées et surtout, plus je faisais ça plus j'engrangeais de la connaissance sur le mobile même en général je l'avais même fait, pareil je dis fait mais j'avais fait des morceaux pour comprendre comment marchait React Native, j'avais fait le bac en Symfony, en ASP Netcore je l'ai fait en Angular aussi mais quand je dis fait bah pareil jamais pousser jusqu'au bout c'est comme là les gens qui vont utiliser l'IA qui ont plein d'idées comme moi on va pas jusqu'au bout des trucs bon bah il y a un moment où il faut se fixer il faut aller jusqu'au bout et effectivement au moment où j'ai eu envie, en fait j'avais un impératif c'est de le foutre en prod et rapidement bah ouais je suis allé vers une nouvelle techno, parce que pour moi c'était évident de le faire dans une techno qui était déjà cross platform et qui était pas native parce que j'en voyais pas l'utilité concernant les performances j'affiche, je prends des photos j'ai de la localisation. J'utilise des formulaires qu'il y en ait 4, 5, 10 c'est des formulaires classiques j'enregistre dans une base distante en local, ça s'arrête là.

Bruno:
Les fonctionnalités sont suffisantes t'as pas les derniers trucs à jour les dernières API de chaque téléphone quoi.

Nicolas:
En fait, surtout avec la technologie que j'utilise, tout est à jour et niveau performance, je n'ai pas besoin, je ne fais pas un truc, je ne sais même pas quoi citer qui ne serait pas assez bon.

Bruno:
Mais tu vois, comme tu disais que tu avais un impératif de le mettre en prod, comme tu l'avais déjà commencé en React Native, tu aurais pu te dire, j'ai déjà un truc, React, je connais un peu parce que du coup, j'en ai déjà fait. Je vais pas dire la logique parce que c'est pas l'optique mais t'aurais pu facilement te dire je vais aller plus vite sur une techno que j'ai déjà un peu bricolée plutôt qu'une que je connais pas du tout.

Nicolas:
Peut-être qu'après c'est une histoire de je sais pas comment on dit mais de, ressenti de la techno que j'ai peut-être moins aimé et après c'est le côté aussi humain avec la tech le fait d'avoir rencontré des gens qui en parlaient, d'avoir l'impression, qu'il y a plus une communauté ou en tout cas que j'arrivais à intégrer qui me plaisait côté Flutter si on parle de la techno, c'est peut-être pour ça que j'ai refait et aussi parce que c'est celle que j'avais pas utilisée et que j'avais envie de tester parce qu'en vrai, pourquoi je l'ai fait dans tout c'était aussi pour tout tester et en fait quand j'ai eu besoin j'avais justement assisté au Codelab j'avais refait 2-3 Codelabs qui doit y avoir sur le site ou regarder des vidéos YouTube je pense et je m'étais dit ça me plaît et c'était peut-être plus frais dans ma tête et je me suis dit go le faire en Flutter et en fait c'est allé tellement vite que ça m'a plu.

Bruno:
Ça a été quoi le ou les arguments qui t'ont donné envie de te lancer sur Flutter.

Nicolas:
Après c'est le même que pour toutes les technos cross-plateformes, que ce soit cross-plateformes et après j'ai envie de dire il n'y avait pas trop d'autres.

Bruno:
Mais pour toi qu'est-ce qui toi t'a convaincu qu'est-ce qui a fait que tu t'es dit je vais le faire en flotteur.

Nicolas:
Bah juste mon ressenti, il n'y a rien qui m'a donné envie et plus, parce que justement ce que j'allais dire c'est que je ne suis pas dans la guerre des technos, je ne suis pas pour une techno en particulier, je suis prof de flutter maintenant, je donne des cours dans plusieurs écoles à Nantes, et en fait je leur dis, alors là moi je vous fais un cours de flutter, mais voilà, moi justement j'ai appris les autres technos aussi, ça me permet en cours de leur dire des références à ce qu'ils ont l'habitude de voir dans d'autres trucs, pour leur dire bah ça ce concept là c'est ça dans une autre techno etc. Et je suis pas du tout pour la guerre de clochers moi si demain il y a justement Cotil Multiplatform qui est plus utilisé etc, que ça prend le lead, bah go, moi je suis. Vraiment, j'ai fait tellement de technos différentes que je ne suis attaché à aucune. Après, ce serait peut-être plus l'humain maintenant, que je suis plus intégré dans la communauté Flutter, même à l'international. J'aurais du mal, parce que c'est devenu des gens où j'aime discuter avec eux. Il y a un vrai lien. On peut discuter ensemble très facilement, alors qu'on n'habite même pas dans le même pays, etc. Et qu'on est lié avec Flutter. Mais en vrai, pourquoi je ne l'ai plus choisie, celle-ci ? Par rapport à d'autres, c'est sûr que c'est pour le côté cross-plateforme. Et après j'aurais pu très bien faire du Rack Native mais je sais pas j'aimais moins la façon dont c'était fait ça me parlait moins et je suis parti vers ça à l'époque il y avait aussi Xamarin j'avais fait un tout petit peu pour tester et pareil je sais pas moi ça me parlait pas c'est ce que je faisais un peu au boulot d'avoir fait du C Sharp et du coup d'avoir fait un peu de Xamarin, jouer comme ça marchait, j'avais pas forcément envie mais, vraiment c'était plus par feeling et pourquoi Flutter j'ai juste choisi comme ça et ça s'est bien passé.

Bruno:
Donc 3 ans après ça fait 3 ans c'est ça que t'as lancé après.

Nicolas:
3-4 ans ? l'appli un peu moins quoi que le temps passe vite l'appli on a dû la lancer en juillet 2022.

Bruno:
Donc 3 ans.

Nicolas:
Plus de 3 ans.

Bruno:
Le temps passe vite du coup 3 ans après donc maintenant en plus t'es quand même beaucoup plus impliqué dans Flutter tu te donnes des cours de Flutter c'est quoi les c'est quoi les, les X trucs que tu apprécies chez Flutter au quotidien dans l'usage de la techno et à l'inverse qui nécessiteraient peut-être une mise à jour.

Nicolas:
Ok En fait de l'utilisation que j'en ai j'utilise toujours des choses assez basiques après ce qui est, qui est moins bien que d'autres je vais dire une bêtise mettre des points virgules à la fin, on a un côté où il n'y en a plus besoin d'en mettre ça ça m'énerve et de faire la transition de passer d'Android à Flutter ça peut être embêtant mais ça c'est vraiment un tout petit détail non après, le framework il évolue même si certains disent qu'il évolue pas assez vite, il y a des choses des fois qui sont majeures qui ne sont pas forcément, prioritaire parce qu'on se rend pas compte mais l'équipe je pense elle est pas si grande que ça et du coup bah ils priorisent des choses, ils ont perdu du temps sur des choses où ils ont fini par abandonner, mais ça j'ai envie de dire c'est un peu l'eau de toutes les technos en vrai j'ai pas de truc vraiment, négatif ou à l'extrême qui est mieux qu'un autre, si on peut faire un petit, détour je vois plein de posts sur LinkedIn qui font toujours dans le sens de dire moi, de vanter Colting Multiplatform. Ou alors de vanter React Native ou personne ne le fait mais de vanter Flutter mais en mettant que des choses qui sont valables pour toutes les autres et en fait pour moi de dire qu'il y a un des plus ou des moins c'est juste des gardes clochers et des gens qui ont une appétence pour une techno ou une autre peut-être qu'il y en a qui sont fans d'aller sur Maui le nouveau Xamarin, allez-y si ça vous plaît il y a des gens qui font du winddev allez-y si vous voulez faire ça moi j'ai pas de trucs positifs, négatifs, Je sais que la communauté, par rapport à Flutter, il y a beaucoup de choses qui ne sont pas forcément traitées tout de suite. Mais moi, dans mon utilisation, je ne vois pas de limite actuellement à ce que j'utilise par rapport à ce que j'utilise.

Bruno:
Donc, ce que tu dis, avec lequel moi je suis quand même relativement aligné, c'est que pour, on va dire, peut-être 80%, peut-être qu'on pourrait pousser jusqu'à 90% des use cases réels des applications, toutes les technos multiplateformes se valent à peu de choses près. Ben oui. et qu'en fait à part pour les 10% très précis où il y a peut-être des choix qui peuvent se mériter mais là de ça il n'y a pas de.

Nicolas:
Et encore j'aimerais qu'on me montre les 10% qui restent et qu'à un moment on fasse des vrais bandes tests, des bandes d'essais et de comparaisons peut-être qu'il y a des gens à la suite de ça qui vont répondre et qui vont dire bah ouais regarde là les performances est-ce que les performances elles atteignent vraiment elle gêne vraiment l'utilisateur à la fin parce que le truc c'est aussi ça est-ce que, puisqu'au début on pouvait peut-être dire Flutter un peu moins bon sur les listes au tout début qu'il existait etc il y avait des bugs même les bugs ça arrive dans tous les frameworks etc c'est corrigé après, des histoires de performance pour des chargements de listes etc est-ce que maintenant qu'on est quand même tous les uns auprès des autres il y en a peut-être un qui est plus performant que l'autre est-ce que l'utilisateur le voit c'est peut-être justement.

Bruno:
Dans ces 10% de cas.

Nicolas:
Quand tu as une.

Bruno:
Application qui est un peu particulière, qui, je sais pas, peut-être a des listes, qui sont hyper longues ou des cas d'usage un peu particuliers, qui vont faire que le choix, en fait, devient critique.

Nicolas:
Après, c'est là où je suis pas assez au fait de quel est le cas critique vraiment qui fait que une entreprise en France dise, non, moi je veux une équipe Android et une équipe iOS. Que quelqu'un me réponde.

Bruno:
Ça, après, le choix du natif versus le multi-plateforme, ça pour moi c'est un autre débat, c'est-à-dire qu'il y a... Là, ma question était vraiment sur le choix d'une technologie multiplateforme. C'est-à-dire, comment choisir entre Flutter, React Native, Kotlin, multiplateforme ?

Nicolas:
C'est un peu pareil, je pense. L'une des premiers trucs à se dire, c'est aussi l'équipe qu'on a. En passant par une ESN, on m'a dit, non, Nicolas, pour l'instant, on est un peu frileux sur Kotlin, à l'époque d'Android natif, alors qu'il fallait y aller direct. Il n'y avait pas trop le choix. Parce que l'ESN était une ESN basée sur Java et du coup il y avait, 40 personnes sur les 100 de l'open space qui faisaient du Java et qui maîtrisaient Java donc d'aller leur dire on va faire du Kotlin ok bah maintenant on a le recul de se dire bah Kotlin c'est la version améliorée encore plus rapide à coder etc que Java mais il fallait former les gens et on avait, en tout cas l'entreprise ne voulait pas faire ça ou en tout cas se baser sur ça et il y a aussi des gens qu'on perd, il y a moi qui te dis que ça ne me dérange pas d'aller vers tout parce que ça va trop vite, les idées dans ma tête et ça ne me dérange pas d'utiliser une techno ou une autre, d'essayer des choses etc. Mais il y a aussi des développeurs qui sont bien dans ce qu'ils font et qui ne veulent pas sortir de leur case et ceux-là, moi je les comprends aussi ils ont besoin de se rassurer et tous les jours quand ils vont bosser, ils sont contents de faire je dis une bêtise mais du Java encore. Sur tel ou tel techno et pourquoi pas, il en faut vraiment pour que ça matche avec tout le monde mais il y a ça aussi, le fait que c'est aussi la base de l'entreprise qui va faire ça ? Et une entreprise qui partirait from scratch, en vrai, elle va être guidée par le voisin qui a dit qu'il fallait mieux faire ça, tel ou tel techno. Et des fois, il y a des gens qui viennent et qui ont choisi tel ou tel techno, et quand on leur demande, ils disent, bon, on sait pas. Et en vrai, bon, si ça marche, tant mieux, quoi. Mais s'il y avait vraiment un vrai impact à la fin, ils sont peut-être allés dans le mur, ils le savent pas encore, quoi. Et peut-être qu'ils vont dans le mur. Mais souvent, c'est parce que leurs copains qui connaissent leur ont dit que c'était possible.

Bruno:
Donc, tu acceptes le fait que toi, potentiellement aussi, tu vas Peut-être dans le mur à cause de ton choix de truc.

Nicolas:
Peut-être, oui. Après, je fais une appli de suivi des tortues.

Bruno:
Oui, c'est pas...

Nicolas:
Après, j'ai des projets clients. Donc, je ne fais pas que des applis mobiles. Je fais des applis web aussi avec. Et oui, peut-être. Mais je ne pense pas actuellement avoir des clients qui ont des projets qui vont aussi loin. J'ai fait des choses avec des objets connectés. J'ai quand même exploré pas mal de choses. du 100% all-in, j'ai fait une application qui est réellement 100% all-in, la tablette ne voit jamais le wifi et il y a une carte embarquée à l'intérieur etc, j'ai fait quand même pas mal de choses et 100% flutter, et j'aime bien quand certaines personnes pensent que c'est du natif parce que justement ils se disent que niveau performance c'était pas possible de le faire avec du cross-platform et que je dis bah non elle est faite en flutter, mais ouais peut-être que oui, peut-être que moi aussi et puis flutter comme toutes les autres technos, elles peuvent être abandonnées et on connaît ce qui arrive à certains produits Google, si on prend là, moi je parle de Flutter, peut-être que dans 6 mois on n'en parle plus parce que, enfin 6 mois, allez 1 an parce qu'ils vont avoir mis que Kotlin en avant parce que là en ce moment, ils font vivre les deux, ils disent plutôt côté métier, aller sur, Kotlin multiplateforme, plutôt côté UI etc, aller sur Flutter en vrai si maintenant on peut tout adresser Kotlin multiplateforme, pourquoi on n'irait pas que vers ça ?

Bruno:
T'évoquais à l'instant que t'as déjà eu des gens qui pensaient que ton application était native de par les performances. En vrai, le sujet en 2025, la performance en tant que telle pour une application normale, lambda, qui est faite en multiplateforme versus une native, il n'y a plus trop de différence. On a connu une époque où tu sentais une différence de performance assez rapidement.

Nicolas:
Là.

Bruno:
Aujourd'hui, t'es incapable de déterminer si une app est faite.

Nicolas:
Il y a des petites astuces pour voir des astuces d'experts d'experts de devs moi je vois une appli Flutter j'ai le nez de me dire comme maintenant quand il y a les trucs est-ce que c'est de l'IA ou pas moi les applis Flutter je les trouve, mais c'est par des petites astuces parce que oui on sait comment c'est fait derrière mais, ouais moi on m'a fait la réflexion, je sais pas trop pourquoi parce qu'effectivement sur des histoires de listes de formulaires de la performance il n'y a pas grand chose mais c'est peut-être ben justement ça prouve que les gens ils s'enferment dans un truc en disant moi je veux faire du native pour la performance et quand on creuse un peu, en vrai leur appli dans leur boîte pourrait être faite en cross-plateforme parce qu'ils sont enfermés dans des trucs et c'est dommage parce que moi je m'en fiche si à un moment justement, et il y a certainement des cas mais qu'on montre un cas hyper précis où là je me dis bah oui carrément il faut faire du native mais après, les techno cross-plateforme, alors je sais pas pour React Native etc. En profondeur, mais on peut faire du natif, on peut aller faire du FFI etc. Pour Flutter par exemple et aller faire du natif avec du Bluetooth pour iOS etc. Là, ce n'est pas des histoires de performance, c'est des histoires d'accès que, par exemple, iOS ne permet pas de... Je dirais peut-être une bêtise, mais certaines fonctionnalités liées au Bluetooth ne sont pas accessibles, forcément passées par du natif. Mais en vrai, ce n'est pas une question de performance, c'est une question d'Apple qui a encore bridé l'accès à ça. Mais si Apple donnait l'accès à ça, il n'y aurait pas de problème. Mais après, je connais moins, mais il y a peut-être des choses avec... C'est là où c'est un peu flou pour moi, ce sujet-là, avec tout ce qui est blockchain etc et qu'il y aurait des choses qui seraient, moins possibles de faire au niveau performance avec des outils cross platform mais je vois pas en quoi mais c'est quelque chose qu'on m'a sorti un jour mais j'aimerais bien le creuser justement en ça la blockchain on est sur un autre environnement, mais du coup c'était le seul espèce d'exemple qu'on a essayé de me donner pour me dire bah là il y a besoin, bah non en plus il y a pas besoin mais il y a certainement des exemples mais là c'est moi une méconnaissance de ma part d'un sujet vraiment particulier où on me dit, si, là, tu n'as pas le choix que de faire l'appli en natif et c'est tout.

Bruno:
OK. Donc, du coup, tu découvres Flutter en même temps que tu fais cette application que tu marches depuis trois ans. Maintenant, tu donnes des cours en Flutter.

Nicolas:
Oui.

Bruno:
Est-ce qu'il y a des erreurs que tu as pu faire ? J'imagine qu'il y en a quand tu as commencé. Ça a été quoi pour toi les plus grosses erreurs que tu as pu faire en Flutter ? Est-ce qu'il y en a qui ont été quasi impossibles la récupérer, ou au final, tu as réussi à tout...

Nicolas:
À tout récupérer. En fait, l'un des premiers trucs déjà, c'est que quand je découvre Flutter, je fais le truc qu'il ne faut pas faire, c'est tout mettre dans le même fichier. Mais ça, peu importe le langage.

Bruno:
Oui, ça, c'est vrai partout.

Nicolas:
C'est le truc qu'il ne faut pas faire en général, mais que je fais parce que je veux découvrir et que ça m'amuse de découvrir, découvrir, découvrir. Je veux aller vite, je veux tester, tester. Puis bon, on verra plus tard pour faire ça proprement. Ça, c'est toujours ça. En tout cas, ça peut l'être au début. Et puis, c'est après qu'on se rencontre plus tard. Bon, maintenant, Nicolas essaie d'appliquer quand même un truc, soit une arborescence déjà de dossiers, une architecture logicielle que tu pouvais appliquer en Android dans d'autres projets avant. Fais-le maintenant. Et il y a un truc qui est marrant, c'est ce fameux main.art, où il y avait je ne sais pas combien de... Milliers de lignes je pense parce que certains widgets ça peut aller très vite, et que bah oui j'avais testé et je voulais voir si mon appli marchait et que, j'avais même pas cherché à découper ni rien et qu'un collègue me dit. Quelqu'un de la communauté Flutter de Nantes me dit regarde mon call parce que je lui demande je lui dis ah là ça marche pas aide-moi si tu peux m'aider et là il me dit bah je t'aiderai pas il dit t'as vu le nombre de lignes que t'as assez mort il dit tu changes ça et après je pourrais t'aider quoi Tu redécoupes ça correctement et après, je pourrais t'aider. Non, il y a ça, mais ça, je veux dire, c'est pour tout le monde. Mais ça se rattrape rapidement. Puis avec tous les IDE, etc., on peut rattraper ça facilement, tout bien découper, découper les widgets, justement. Avec Flutter, tout est widget au niveau de lui, donc bien tout découper. Appliquer une architecture logicielle, c'est largement faisable aussi. Encore plus là, maintenant, où récemment, il y a carrément des packages qui, avec des terminaux, permettent de directement créer les arborescences de dossiers pour y venir y mettre une architecture logicielle particulière. Mais moi, il y a un gros point. Au début, je ne connaissais pas, il y a un gros truc en Flutter, c'est la gestion d'état. Et la gestion d'état, je ne savais même pas ce que c'était parce que je n'avais pas dû suivre le bout de tuto qui parlait de ça. Et j'ai fait une appli où à la base, il y a ce qu'il faut dans le SDK de Flutter pour faire de la gestion d'étape ? Jusqu'au moment où il a fallu que je fasse, je crois que c'était sur des filtres, et mes filtres, au début, étaient assez simples, commencent à évoluer, où je peux filtrer sur tout ce que je fais comme genre d'observation, des dates, des machins, qui commencent à être plus complexes, donc besoin d'un nouvel écran, donc besoin de découper ce gestion d'état d'un côté, de gestion de filtre, et de l'appliquer sur la carte ou sur des tableaux, etc. Et là le A ça marche pas comme je veux quand je clique. Et à ce moment là quelqu'un me parle justement de la gestion d'état et je découvre la gestion d'état et c'est très marrant parce que quand je donne mes cours je leur explique ça en pas dès le début je fais les bases de Dart etc mais au bout d'un moment j'arrive à ça et je leur dis que c'est très important je leur dis pas que moi j'ai fait la connerie mais j'aime bien leur dire bah oui ça c'est hyper important parce que si vous ne faites pas ça vous vous rendez pas compte parce que là votre projet est assez simple mais quand il va commencer à se complexifier même si moi je peux me dire qu'il n'est pas complexe mais en vrai je dois avoir. Une bonne dizaine d'écrans et des widgets, j'en ai des centaines et des gestions d'état c'est pareil vu tout ce que fait l'application il y a besoin oui de venir mettre un ordre et donc ce genre de choses là, effectivement j'aurais bien aimé le savoir dès le début après tu demandais est-ce que c'était facilement rattrapable oui, depuis dès que j'ai découvert toute la gestion d'état tous les packages qu'il y avait de gestion d'état que j'ai choisi celui que moi je voulais intégrer dans mon appli, j'ai tout mis à jour et je n'ai pas eu de douleur particulière. Après, si je peux continuer là-dessus, il y a un autre truc qui est négatif. C'est positif, mais c'est négatif. C'est que Flutter, c'est open source. Et il y a la communauté Flutter qui crée des packages. Donc il y a l'équipe de Google Flutter qui travaille sur le SDK au quotidien, qui fait les mises à jour quand ils peuvent, etc. De plus ou moins ce qu'on a envie d'avoir. Et puis à côté, pour tout ce qui manque, ou alors même pour le côté UI, pour aller plus vite, etc. Il y a des packages qui ont été créés. Et donc c'est bien parce que ça peut aller très vite, mais ce n'est pas bien parce que derrière, c'est des humains. Et si l'humain s'arrête de travailler sur ce projet-là, on a un projet qui se termine. Donc moi, ce que j'aime bien dire aux étudiants, justement c'est bon quand on va voir les packages il y a des signes, il faut regarder la dernière fois où il a été mis à jour et justement il y a des packages par exemple de bases de données locales de sauvegarde en local qui ne sont plus. Mis à jour depuis bientôt deux ans ou deux ans et demi sauf qu'il y a deux ans et demi c'était l'un des packages les plus utilisés et que moi j'ai intégré, et qu'on se retrouve, alors c'est bien on peut forquer mais on se retrouve avec des forks de partout et on peut se retrouver parfois, et c'est là où ça peut devenir compliqué avec des forks de quasiment tous les packages, parce qu'en vrai si les gens n'ont pas continué, il faut forker ou alors si les gens ont laissé tout de dispo, on peut venir travailler dessus c'est rarement le cas, du coup on se retrouve avec un fork de la communauté, plusieurs packages qui ont été faits. Ou alors même, moi je ne le fais pas parce que je ne suis pas assez gros et je n'ai pas ces contraintes-là, mais il y a des entreprises qui ont forqué certains packages pour les mettre. Avec ce qu'ils ont besoin, au niveau je ne sais pas, je veux dire un truc très basique, mais au niveau sécurité, peut-être des choses à appliquer qui ne sont pas dans le package, mais ils ont besoin de la base de ce package-là. Ils l'ont forqué et on peut rapidement se retrouver avec ce genre de choses-là. Après, ce n'est pas grave si on a l'équipe pour maintenir, etc. Mais par contre, on peut se faire piéger et surtout si on n'est pas tout le temps au goût du jour tout le temps à faire attention à ça on peut laisser passer, justement ce package là communauté on peut le louper et si on n'est pas à suivre au quotidien et se retrouver à avoir et ça m'est arrivé c'est pour ça que je dis ça à avoir une mise à jour d'Android qui dit bah non là il y a besoin de faire ça et ce package là il est touché par ce truc là qu'il faut changer et si vous ne le changez pas avant le mois de novembre ça ne marchera pas sur le store vous aurez pu l'appli et il ne sera plus visible on se dit bah comment c'est possible que ce soit pas à jour ah le package a été mis à jour il y a deux ans et demi, il y a une nouvelle version par la communauté, et on se retrouve pas à prendre du retard parce que ça va parce qu'il n'y a pas beaucoup de changements, mais ça pourrait être pire, ça pourrait justement que la communauté ait fait des choses mais qu'il y ait des méthodes qui aient changé et puis d'avoir du code qui devient obsolète etc et que ça devienne très compliqué.

Bruno:
Mais ça c'est vrai dans à peu près tous les.

Nicolas:
Projets d'Open Source où t'as l'impression que.

Bruno:
Flutter de part code comme tu disais tout à l'heure Google, ils ont Kotlin multi-platform et Flutter. T'as l'impression que Flutter est un peu plus concerné par cet abandon de certains projets, plus que peut-être d'autres organisations ?

Nicolas:
Je sais pas. Du coup, moi, je suis vraiment... Je pense que c'est toujours parce qu'on est dedans qu'on se rend compte. C'est un peu comme le coup des médias. Tant qu'on nous parle pas d'un truc, on n'en a jamais entendu parler. Je pense que, justement, des gens qui nous écoutent qui n'ont jamais entendu parler de Flutter, s'ils sont pas sur Twitter ou n'importe quoi à regarder ces mots-clés-là, je pense qu'ils ont jamais entendu parler de ce problème-là. Enfin, ces problèmes-là, C'est ce genre de choses qui peut y avoir. Donc, je pense que je n'ai pas assez de recul sur d'autres choses qui sont open source. Je sais ce qui s'y passe, mais je ne suis pas vraiment en détail dedans, au point de savoir les packages et ce qui sont suivis, etc. J'ai beau faire maintenant, essayer de faire un petit peu des nouveautés dans d'autres technos. En vrai, si on me dit qu'il faut utiliser tel package, je ne regarde même pas qui c'est, ni rien. Là, je regarde parce que ces flutters et que je suis dedans et que du coup ça me fait marier de voir qu'il y a des vrais gens et de limite pouvoir rencontrer ces gens là, discuter avec eux tout ça, mais en vrai je sais pas pour les autres.

Bruno:
Technos Pour terminer comme tu nous disais tout à l'heure que t'as refait cette application dans plusieurs technos pour les expérimenter si tu devais la refaire aujourd'hui, Tu utiliserais avec quel techno ?

Nicolas:
Si, j'ai une réponse. Si, si, ça ne va pas aller avec ce que j'ai dit de LinkedIn tout à l'heure. Mais en vrai, il commence à y avoir Kotlin Multiplatform. Enfin, il ne commence pas. Elle existe. Ils ont commencé à...

Bruno:
Il y a vraiment le vent en poupe. Ils poussent fort dessus.

Nicolas:
Ils poussent. Et puis, si maintenant, on peut faire, par exemple, distribuer sur iOS, etc. Ce qui a l'air d'être bon. Je ne sais pas si c'est encore en prod, je pense.

Bruno:
Ah oui, c'est prod.

Nicolas:
La réponse c'est ça parce que moi je l'avais fait en Flutter parce que Kotlin Multiplatform n'existait pas moi j'aimais Flutter pardon Kotlin, plus que par exemple Dart où justement il y a des fois des manques après ils ont rattrapé mais il y a des fois des trucs où je me disais ah en Kotlin c'était pas mal même si là où il y a Dart il rattrape des choses mais Kotlin pourquoi pas quoi et oui en Kotlin Multiplatform actuellement c'est ce que je ferais, je sais qu'il y a d'autres d'autres un autre framework qui est sorti mais qui est pour moi beaucoup trop niche pour l'instant je sais pas si t'as entendu parler c'est LinksJS par TikTok ah non voilà ils arrivent dans le game et ils ont sorti ça, j'ai justement un collègue de FlutterNant qui a fait des conférences là dessus, pour montrer qu'il y en avait un nouveau qui arrivait et, On ne sait pas, ça se trouve dans six mois, un an. Après, ça reste un produit qui vient de Chine. Qu'est-ce qui va se passer ? Comment il va être adopté chez nous ? J'ai l'impression que c'est quand même plutôt rare qu'ils exportent les choses. Ça va peut-être marcher chez eux, mais comme ils vont rester en vase clos, peut-être que ça ne va pas marcher chez nous.

Bruno:
Après, les frémants JUS, il y a tellement de frémants JUS qui sortent qu'au bout d'un moment...

Nicolas:
Oui, il faut voir, parce qu'après, ils l'ont fait justement pour TikTok, principalement pour le mobile cross-plateforme quand même mais il faut voir comment ça évolue mais là actuellement pour la question clairement coaching multi-plateforme avec grand plaisir même si j'aime bien dire des fois, je n'aime pas voir des gens qui donnent juste des arguments pour avoir des vues et tout sur des réseaux sociaux j'aime pas ça mais après le techno ou l'autre pourquoi pas.

Bruno:
Merci beaucoup Nicolas pour cette.

Nicolas:
Conversation.

Bruno:
J'ai deux questions pour toi qui sont les questions rituelles du podcast avant de terminer la première c'est est-ce qu'il y a un contenu que tu voudrais partager avec l'ensemble des auditeuristes.

Nicolas:
J'avais pas trop réfléchi qu'est-ce que je pourrais partager.

Bruno:
T'as un contenu tech ou non tech le dernier truc que t'as kiffé ou la dernière formation de langage que t'as apprécié je sais pas.

Nicolas:
J'aurais envie de dire, qu'est-ce que je peux partager, le dernier truc que j'ai écouté c'était le podcast ok sur l'MCP exactement ok.

Bruno:
Bah t'as le droit de recommander.

Nicolas:
L'épisode sur l'MCP voilà top.

Bruno:
Merci beaucoup la dernière question qui est la question la plus importante de ce podcast Nicolas est-ce que tu es plutôt espace ou tabulation.

Nicolas:
Alors bon je sais que normalement il faut répondre là ou l'autre mais c'est vrai qu'avec les nouveaux outils les nouveaux IDE, moi c'est plutôt ctrl alt l ou commande alt l où l'indentation se fait automatiquement donc j'ai plus l'habitude de mettre des espaces ou des tabulations je vois.

Bruno:
Ce qui veut dire qu'indirectement t'es plutôt tabulation, parce qu'en fait en général c'est-à-dire qu'il y a les puristes qui font leur indentation entre guillemets à la main et ceux qui utilisent un raccourci comme tabulation pour indenter plus rapidement.

Nicolas:
Après Flutter fait que certains fichiers sont très sensibles à ça et parfois on fait espace dans le pubspec.yml pour les dépendances donc allez peut-être un peu des deux ça marche très bien.

Bruno:
Merci beaucoup Nicolas et merci à tous d'avoir suivi cet épisode j'espère que vous avez. Apprécié déjà surtout et puis partagé ces deux points clés donc le fait que nous sommes des personnes qui avons des compétences particulières qui peuvent avoir un impact direct sur le monde, idéalement essayez de les mettre au service d'une vision du monde avec laquelle vous êtes la plus alignée, je me doute qu'en disant ça il y a de toutes les opinions qui existent au travers des développeurs bien évidemment, mais il n'empêche soyez alignés avec vous même, profitez du fait qu'on a ce pouvoir là, on a cette capacité là donc mettez votre talent, au service d'un monde qui serait plus représentatif de votre idéal bien évidemment, et puis pourquoi pas essayer Flutter même si on pourrait croire que, Kotlin est en train de gagner peut-être une bataille ou pas mais ça vaut toujours le coup et j'aime beaucoup cette idée aussi que t'évoquais tout à l'heure, parce qu'en fait, j'en parlais, il n'y a pas très longtemps avec des personnes un peu plus jeunes. Qui me demandait comment faire pour apprendre de nouvelles technos. Et en fait, moi, j'avais cette même approche que toi. Moi, mon go-to application que j'avais, c'était un gestionnaire de librairie de DVD. À l'époque, on avait encore des DVD. Et moi, j'en avais plein que j'avais obtenu de manière plus ou moins licite. Et donc, je me faisais une application que j'ai faite dans plein de langages différents. Parce qu'en fait, c'est vrai que quand tu maîtrises bien le truc pour aller, apprendre de nouvelles technos, je trouve que c'est hyper pratique.

Nicolas:
Si on a un sujet qui nous anime moi c'est ce que je leur dis en cours j'aime bien après bon des fois ils sont un peu trop à chercher ils n'ont pas d'idées donc je suis là pour leur donner des idées parce que moi j'en ai plein mais s'ils ont leur propre truc c'est là où ils sont meilleurs et ils vont jusqu'au bout et ils me sortent des applis où je leur dis on la met sur le store, parce qu'en vrai donnez-vous il faut avoir une idée de projet et il n'y a que ça qui peut vous aider, à le faire et surtout ça va vous amener des contraintes et les contraintes font que ok, faut quoi ? Faut faire un splash screen c'est quoi un splash screen ? Qu'est-ce que je mets dedans ? Je vais chercher, ok, mais je sais qu'il faut faire ça après je vais faire le onboarding pour expliquer mon appli je fais une appli de gestion des DVD il me faut une liste, une machin ah je découvre ça, je découvre ça.

Bruno:
Alors que.

Nicolas:
Si on n'a pas de sujet principal on n'a pas de fil rouge et là on se perd.

Bruno:
Donc voilà choisissez votre petit projet explorez plein de techno, et lancez-vous parce que c'est aussi ce qui fait que notre métier est formidable je vous remercie aussi comme toujours de partager ce podcast autour de vous, n'hésitez pas à aller checker les liens dans la description de cet épisode pour aller voir aussi le Tipeee de l'épisode si vous voulez contribuer à ce podcast pour l'aider aussi à agrandir je vous remercie beaucoup, je vous souhaite une très bonne fin de semaine je vous dis à la semaine prochaine et d'ici là, codez bien.